Selon les premiers éléments dont dispose l’UNPT, Union des producteurs de pommes de terre, les rendements en pommes de terre de conservation se situent actuellement dans la moyenne quinquennale. En revanche, la filière féculière est plus impactée par la sécheresse. L’UNPT s’attend à une « campagne équilibrée ».
« Sur les 240 parcelles prélevées par l’UNPT en France, la moyenne des rendements en pommes de terre de conservation, toutes régions et tout débouché confondus, était à 34,6 t/ha environ pour les semaines 31-32, dans les tendances de la moyenne quinquennale, à date identique », indique l’UNPT le 12 août 2019 dans un communiqué de presse. Un constat qui s’explique par de bonnes conditions...
Contenu réservé aux abonnés de La France Agricole
32%
Vous avez parcouru 32% de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant d’1 mois de découverte à La France Agricole
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
« Sur les 240 parcelles prélevées par l’UNPT en France, la moyenne des rendements en pommes de terre de conservation, toutes régions et tout débouché confondus, était à 34,6 t/ha environ pour les semaines 31-32, dans les tendances de la moyenne quinquennale, à date identique », indique l’UNPT le 12 août 2019 dans un communiqué de presse. Un constat qui s’explique par de bonnes conditions d’implantation et d’enracinement, mais également par un impact de la canicule.
+ 9 t/ha en culture irriguée
« La production finale devrait, sauf phénomène météorologique majeur d’ici la fin de campagne, s’élever entre 6,2 et 6,7 millions de tonnes, pour les pommes de terre de conservation. » L’UNPT note que les rendements sont très hétérogènes, avec une différence de 9 t/ha entre les cultures irriguées et non-irriguées. Cela démontre, selon elle, la « nécessité de pouvoir bénéficier de tous les moyens de production, y compris l’irrigation quand celle-ci est possible ».
En filière féculière, les prélèvements montrent des tendances de rendements actuellement « basses à très basses ». L’UNPT espère que les conditions météo s’améliorent rapidement pour limiter l’impact de la sécheresse. « Mais la quasi-totalité des parcelles de fécule ne sont pas irriguées (moins de 5 % d’irrigation) et les années à mauvais rendement se sont accumulées, ces derniers temps. »
La campagne « primeurs » touche à sa fin, après avoir trouvé un bon positionnement sur le marché. Celui-ci était « en attente » suite à la rareté de l’offre de la campagne précédente.